Le Monde de Narnia : chapitre 1 - le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique
(Aventure, Fantastique - 2h15)
Réalisé par : Andrew Adamson
Avec : Tilda Swinton, Brian Cox, Rupert Everett, Georgie Henley, Skandar Keynes, Anna Popplewell, William Moseley, James McAvoy, ...
Scénaristes : Andrew Adamson,Christopher Markus, Stephen McFeely, Ann Peacock.
Budget : 180 millions de $
L'histoire: Le Monde de Narnia : chapitre 1 conte la lutte entre le bien et le mal qui oppose le magnifique lion Aslan aux forces des ténèbres dans le monde magique de Narnia. Grâce à ses sombres pouvoirs, la Sorcière Blanche a plongé Narnia dans un hiver qui dure depuis un siècle, mais une prédiction révèle que quatre enfants aideront Aslan à rompre la malédiction. Lorsque Lucy, Susan, Edmund et Peter Pevensie, quatre frères et soeurs, découvrent ce monde enchanté en y pénétrant à travers une armoire, tout est en place pour une bataille de proportions épiques...
Ma critique : Simpliste, enfantin et naïf. Voilà les trois termes qui cadrent le mieux ce film au budget impressionnant et aux aspirations gargantuesques.
Un bel emballage et une couverture média déconcertante ne font pas forcemment de bons films, et je remercie les ptits gars de Disney pour nous l'avoir si brutalement rappellé.
La bande annonce nous promet de l'épique, de l'aventure des monceaux de cadavres, des épées flamboyantes, des armures finements ciselés, le combat entre le bien et le mal... Mais force est de constater que l'on est bien face à un Disney, alors pour le côté cadavres et baston viril faudra repasser.
Pour ce qui est de l'univers, rien à redire, les créature sont variées et plutôt attachantes, les décors très agréables à l'oeil... Dommage qu'on se fasse autant chier. En effet, le scénario est prévisible, mou, rempli de dialogues du plus haut comique ou d'humour carambar.
Mais on déplorera aussi le manque d'imagination du réalisateur qui n'hésite pas à emprunter des scènes à ses "grands frères" de la fantasy cinématographique : Le seigneur des anneaux et Harry Poter.
Ainsi on découvre un long travelling sur un train qui n'est pas sans rappeller les tribulation du nain à cicatrice vers Poudlard, ou plus flagrant une scène au cours de laquelle les héros se cachent dans une infractuosité crée par une racine, leur ennemi potentiel étant juste au dessus et son ombre se decoupant sous leurs yeux (dans LOTR les hobbit caché et poursuivit par un nazgul)... L'ennemi supposé étant ici le père noël qui s'empresse de les couvrir de cadeaux...Bon je n'en dévoilerai pas plus mais sachez que c'est ultra gnangnan.
Hum bon en résumé ce film de fantasy sans originalité ne casse pas trois pattes à un canard mais plaira aux 12 ans et moins pour peu que ces derniers n'aient pas vu LOTR et ne soient pas trop exigent.
L'ayant visionné avec mes petites cousines (9/11 et 13 ans) qui ont adoré, je ne puis que donner de la valeurs à cette derniere déclaration. Par contre si vous êtes malins, évitez d'emmener avec vous un enfant de moins de 7 ans... (passer tout le film à essayer de rassurer son petit cousin de 5 ans qui hurle aux monstres et réclame son papa n'est pas la chose la plus agréable qui soit).