L'histoire:
Sur un champ de bataille, la petite Quincheng en quête de nourriture se trouve face à la déesse Manshen qui détient la carte du destin.
Elle aide l'enfant, mais lui impose un pacte : "Tu seras adorée par les hommes les plus puissants, et leurs richesses seront à tes pieds. Mais tu n'obtiendras jamais l'amour vrai et si tu le rencontres, tu le perdras aussitôt."
Devenue Princesse, Quincheng ne peut influer sur le cours de son destin qui la condamne à ne jamais vivre le véritable amour. Elle ne le reconnaît pas alors qu'il se présente sous les traits d'un ancien esclave, Kunlun.
Il tentera de la délivrer de sa promesse car selon la prophétie de la déesse, "le destin ne peut être changé à moins que le temps n'inverse son cours, que la rivière coule vers sa source et que l'homme mort ne ressuscite."
Mais, au pays des légendes et de l'amour éternel, tout est possible.
Ma critique:
Comme beaucoup de gens, Tigre et Dragon m'avait procuré un grand plaisir : poetique, esthetique et impressionnant, il avait fait l'unanimité sur son passsage. Peu après d'autres films s'engouffrèrent dans la bréche : l'assez exellent Hero notemment.
Aujourd'hui le genre semblait presque disparu, sort alors ce Wu-Jin à l'affiche aguicheuse, soulignant son passage au festival de Venise (bon augure tout le monde en conviendrait...). Je me jette donc élegement dans la salle, avide de sabres, de pirouettes et de poèsie.
La déception fut terrible, non seulement les effets sont d'un cheap quasi nanardesque, mais les acteurs interpretent comme des gorets des personnages sans saveur, qui s'affrontent lors de combats courtissimes et plus ridicules qu'autre chose. La morale est minimaliste est ambigüe et la musique sans aucune originalité ni réussite.
Bon certains costumes sont jolis, quelques décors classieux et l'actrice principale mignonne... Mais euh ça s'arrête à peu de chose près là. Ca me fait mal de dire ça, mais c'était vigoureusement de la merde.
Ma note est en consequence : navet flirtant méchemment avec le nanar 2/10