"La peste"

Par contre, j'ai détesté ce livre de Camus, je l'ai lu trois fois, je n'ai rien trouvé de saisissant !
Voici un résumé :


Première partie

Oran, un jour d'avril 194. , le docteur Rieux découvre le cadavre d'un rat sur son palier. Le concierge, monsieur Michel, pense que ce sont des mauvais plaisants qui s'amusent à déposer ces cadavres de rats dans son immeuble. A midi, Rieux accompagne à la gare son épouse qui, malade, part se soigner dans une ville voisine. Quelques jours plus tard, une agence de presse annonce que plus de six mille rats ont été ramassés le jour même. L'angoisse s'accroît . Quelques personnes commencent à émettre quelques récriminations contre la municipalité. Puis , soudainement, le nombre de cadavres diminue, le rues retrouvent leur propreté, la ville se croit sauvée.

Monsieur Michel, le concierge de l'immeuble de Rieux, tombe malade . Le docteur Rieux essaye de le soigner. Sa maladie s'aggrave rapidement. Rieux ne peut rien faire pour le sauver. Le concierge succombe à un mal violent et mystérieux.

Rieux est sollicité par Grand, un employé de la mairie. Il vient d'empêcher un certain Cottard de se suicider. Les morts se multiplient. Rieux consulte ses confrères. Le vieux Castel, l'un d'eux, confirme ses soupçons : il s'agit bien de la peste. Après bien des réticences et des tracasseries administratives, Rieux parvient à ce que les autorités prennent conscience de l'épidémie et se décident à "fermer" la ville.



Deuxième partie

La ville s'installe peu à peu dans l'isolement. L'enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels : " la peste fut notre affaire à tous" , note le narrateur.

Les habitants doivent composer avec l'isolement aussi bien à l'extérieur de la ville qu'à l'intérieur. Ils éprouvent des difficultés à communiquer avec leurs parents ou leurs amis qui sont à l'extérieur. Fin juin, Rambert, un journaliste parisien séparé de sa compagne , demande en vain l'appui de Rieux pour regagner Paris. Cottard, qui avait, en avril, pour des raisons inconnues tenté de se suicider , semble éprouver une malsaine satisfaction dans le malheur de ses concitoyens. Les habitants d'Oran tentent de compenser les difficultés de la séquestration , en s'abandonnant à des plaisirs matériels. Grand , employé de la mairie, se concentre sur l'écriture d'un livre dont il réécrit sans cesse la première phrase. Le père Paneloux fait du fléau l'instrument du châtiment divin et appelle ses fidèles à méditer sur cette punition adressée à des hommes privés de tout esprit de charité.

Tarrou, fils d'un procureur et étranger à la ville, tient dans ses carnets sa propre chronique de l'épidémie . Lui ne croit qu'en l'homme . Il fait preuve d'un courage ordinaire et se met à disposition de Rieux pour organiser le service sanitaire. Rambert les rejoint.



Troisième partie

C'est l'été, la tension monte et l'épidémie redouble. Il y a tellement de victimes qu'il faut à la hâte les jeter dans la fosse commune , comme des animaux. La ville est obligée de réprimer des soulèvements et les pillages. Les habitants semblent résignés . Ils donnent l'impression d'avoir perdu leurs souvenirs et leur espoir . Ils n'ont plus d'illusion et se contentent d'attendre...



Quatrième partie

Cette partie se déroule de septembre à décembre. Rambert a eu l'opportunité de quitter la ville , mais il renonce à partir. Il est décidé à lutter jusqu'au bout aux côtés de Rieux et de Tarrou. L'agonie d'un jeune enfant, le fils du juge Othon et les souffrances qu'éprouvent ce jeune innocent ébranlent Rieux et troublent les certitudes de l'abbé Paneloux. L'abbé se retranche dans la solitude de sa foi, et meurt sans avoir sollicité de médecin, en serrant fiévreusement contre lui un crucifix. Tarrou et Rieux , connaissent un moment de communion amicale en prenant un bain d'automne dans la mer . A Noël, Grand tombe malade et on le croit perdu. Mais , il guérit sous l'effet d'un nouveau sérum. Des rats, réapparaissent à nouveau, vivants.



Cinquième partie

C'est le mois de janvier et le fléau régresse. Il fait pourtant de dernières victimes : Othon, puis Tarrou qui meurt, serein au domicile de Rieux . Il confie ses carnets au docteur. Depuis que l'on a annoncé la régression du mal, l'attitude de Cottard a changé. Il est arrêté par la police après une crise de démence

Un télégramme arrive chez Rieux : sa femme est morte.

A l'aube d'une belle matinée de février, les portes de la ville s'ouvrent enfin . Les habitants, libérés savourent mais ils n'oublient pas cette épreuve "qui les a confrontés à l'absurdité de leur existence et à la précarité de la condition humaine."

On apprend l'identité du narrateur : C'est Rieux qui a voulu relater ces événements avec la plus grande objectivité possible. Il sait que le virus de la peste peut revenir un jour et appelle à la vigilance.

Tu déteste un livre et tu le lis 3 fois ? ... Pas de commentaire, je risque d'être méchant... A si un quand même, tu ne pourrais pas ecrire un vrai résumé avec tes petites mains suivie d'une petite critique toujours signée de toi ?

Citation :

Par contre, j'ai détesté ce livre de Camus, je l'ai lu trois fois, je n'ai rien trouvé de saisissant !

Pas d'accord, ce livre est très bon je trouve. Savais tu, ô toi qui l'as lu 3 fois que ce livre était un longue métaphore de l'holocauste ? (les camps, les fours...). C'est ce point qui en mon sens fait la force de ce livre.

métaphore de l'holocauste, peut-etre, mais si c'est son seul intérêt, c'est un peu limité: on a rencontré trop d'auteurs manqués qui se faisaient du blé et de la réputation parceque leur livre traitait de l'holocauste, alors qu'il ne contenait que trois m..des que tout le monde avait déjà lu avant ou qui étaient d'une platitude navrante.

Pour en revenir à la Peste, c'est du Camus, et c'est la seule raison pour laquelle je l'ai lu, et franchement, ça ne m'a pas emballé.

PS: certains disent que c'est du copié-collé, ce post, mais moi, je trouve que ça ressemble à un travail de Français (fiche de lecture)... ce serait pas plutôt ça?

excuse moi Spongeman, si je l'ai lu trois fois c'est pour essayé de l'apprécié, peut-être que toi si tu n'aimes pas un livre tu le laisses tomber totalement !!!
et si mon résumé ne te plais pas, tu ne le lis pas et le jour où tu fais un résumé plus cours on s'appelle ??!!! ok ??!!!

Citation :

et si mon résumé ne te plais pas, tu ne le lis pas et le jour où tu fais un résumé plus cours on s'appelle ??!!! ok ??!!!

Non non, le jour ou tu feras un résumé tout court (comment ça provoquateur ? Moi ?). Non mais sans blague ce texte est un peu indigeste, disons que je l'ai exprimé de façon legerement virulente ... Mais ce texte décris l'integralité de la trame, ce qui est génant lorsque l'on veut donner envie à quelqu'un de lire l'oeuvre en question, partager en sorte, le but de ce topic...(à propos moi cela me fait plutot penser à un exercice d'entraînement à l'écriture de résumé non?).

Et non je n'abandonne pas tous les bouquins que je n'apprecie pas (même si ça m'est déjà arrivé), je fais juste parti de ces gens qui n'aime pas relire des livres, je pense que c'est le plus souvent une perte de temps, qui serait bien mieu mit à profit en autres lectures.
je n'aime pas les huitres, je ne vais pas en manger jusqu'à ce que j'y prenne goût... A ce niveau ça serait du masochisme.

rooohhh mais t'as de l'humour toi !!!

Ce qui n'est pas le cas de tout le monde ...

tu parles pour qui ?? car je ne me sens pas du tout visé vu que je n'ai pas du tout essayer d'en faire......paranoya......

Savoir tolérer voir rire de l'humour des autres, c'est aussi avoir de l'humour. Donc sens toi visée.

A oui j'oubliais... : Paranoïa: Psychose caractérisée par la surestimation du moi, la méfiance, la susceptibilité, l'aggressivité et qui engendre un délire de persécution.

Autant le début de la déscription peut me convenir en certain moment (tout comme à pas mal de monde), autant le sens contenu dans la derniere partie non. Cela démontre une utilisation abusive et une orthographe enfantine de ce mot.

Et si nous revenions au sujet principal qui est "La peste" ... Si vous souhaitez continuer cette discussion, merci d'utiliser les MP ! Ils sont faits pour ça ...

Je pense que si l'on voit La Peste uniquement comme une allégorie de l'hollocauste, c'est un peu limitée. Je pense aussi que si Camus avait voulu faire une allégorie de l'hollocauste, déjà, il l'aurait dit clairement. Mais il y a beaucoup d'autres interprétations possibles, et une interprétation générale qui est une réflexion... sur la vie . A travers une réflexion sur les "fléaux". La Peste est le fléaux, et les hommes combattent le fléaux. Certains cherchent justent à le fuir (celui qui veut rejoindre sa femme, ou sa copine, je ne sais plus... et qui finit par vouloir rester d'ailleurs), d'autres en profitent (je ne me souviens plus du nom du profiteur, de celui qui fait des bénéfices...). D'autres combattent les fléaux, sans savoir pourquoi, comme le docteur Rieux, et d'autres en sachant un peu pourquoi, comme l'autre héros (qui meurt). La morale s'il faut en chercher une, c'est que la seule attitude que nous avons face aux fléaux est de les combattre, même si l'on ne sait pas bien pourquoi, de les combattre avec acharnement. C'est une réflexion sur ce combat pour tous les pestiférés, c'est à dire pour tous les hommes, ce combat contre le mal absurde, inattendu, presque invincible et sur le combat dérisoire que mène l'homme qui lui résiste... l'homme qui n'a rien d'autre à faire, sinon de lui résister à sa mesure...
Il y a une citation que j'adore (et je suis tombé sur ce forum en la recherchant, mais je ne l'ai pas trouvée, car je ne la connais pas exactement), c'est quelque chose du genre "A quoi sert-il de se battre si l'on cesse de ne rien aimer?". Cela paraît peut-être bête (avec le style tout simple de Camus), mais c'est parce qu'ils vont prendre un bain, les 2 héros, et le premier dit cela au docteur Rieux qui hésiter à aller se baigner, à prendre du repos, vu tout le travail qu'il y a et tout le malheur qui les entoure. C'est une très belle citation je trouve .

Bref, j'aime beaucoup ce livre, et il faudrait que je le relise. Je n'avais pas tout compris à la première lecture, loin de là (on ne peut jamais tout comprendre aux livres de Camus ^^ voire à un livre en général). Et à la première lecture, j'avais trouvé cela très lent au début, assez ennuyeux... avant d'en comprendre un peu plus et d'être pris par l'histoire aussi .

En tout cas, si vous aimez Camus, lisez Noces, surtout le premier essai/poème en prose du recueil, "Noces à Tipasa", c'est un très très beau texte, pas du tout dans le genre de La Peste. Les Justes est aussi une très belle pièce de théâtre, enfin il n'y a pas grand chose que je n'aime pas chez Camus

++

Balïn

: -þ

P.S. : je n'ai pas donné les éditions, ce n'est pas grave, hein ? ^^

Je tiens à corriger une erreur de mon message précédent : Camus a bien fait référence à la Seconde Guerre Mondiale (mais certainement pas à l'holocauste) en disant que son livre était une " traduction " de la " lutte européenne contre le nazisme ". (ai-je lu sur un site)
Cependant, le livre dépasse évidemment cet unique thème.

Bien évidemment, faire une fixation sur cet aspect de ce livre serait faire preuve d'étroitesse d'esprit, mais es tu réelement sur de toi en disant:

Citation :

Mais il y a beaucoup d'autres interprétations possibles, et une interprétation générale qui est une réflexion... sur la vie Smile. A travers une réflexion sur les "fléaux". La Peste est le fléaux, et les hommes combattent le fléaux. Certains cherchent justent à le fuir (celui qui veut rejoindre sa femme, ou sa copine, je ne sais plus... et qui finit par vouloir rester d'ailleurs), d'autres en profitent (je ne me souviens plus du nom du profiteur, de celui qui fait des bénéfices...). D'autres combattent les fléaux, sans savoir pourquoi, comme le docteur Rieux, et d'autres en sachant un peu pourquoi, comme l'autre héros (qui meurt). La morale s'il faut en chercher une, c'est que la seule attitude que nous avons face aux fléaux est de les combattre, même si l'on ne sait pas bien pourquoi, de les combattre avec acharnement.

Qu'au fond c'est exactement le même thème? Je trouve que tes exemples me ramenent tous à la "lutte européenne contre le nazisme" d'une façon ou d'une autre.

Que le livre ne se limite pas qu'à ça je veux bien y consentir, mais je ne suis pas certain des autres enseignements que l'on doit en tirer... Lorsque je l'eu fini, l'ampleur de la comparaison des deux situation me paraissait tellement grande, et de par son ampleur impresionnante, que pas mal d'éléments ont dut en effet m'échapper. Donc je doute, mais je ne conteste pas.

"Sûr de moi", certes non, comment peut-on parler de certitude dans le domaine de l'interprétation littéraire ?
Il est cependant clair que le livre parle des fléaux, mais pas vraiment de leur origine, surtout de la réaction des hommes qui en sont frappés. Mais on peut mettre beaucoup de choses derrière ce mot "fléaux" (celui qui est maintes fois employé dans le livre) : cela peut être un mal terrestre, comme le nazisme, mais aussi la misère, la guerre, la corruption, les épidémies et tous les maux qui ont toujours existé sur le monde, et que certains hommes tâcheront toujours d'éradiquer, dans un combat perdu d'avance... Donc de ce point de vue, le "fléaux" ne se limite pas au nazisme, et les combatants ne se limitent pas aux résistants . Il y a aussi d'autres "fléaux", comme un mal métaphysique lié à l'absurdité de la condition humaine qui le force à se débattre vainement tout en sachant qu'il ne peut rien faire contre le mort, juste la retarder (on pourrait citer à ce sujet des phrases de Tarrou au docteur Rieux, puisque tu aimes les citations ^^) ... les thèmes de l'absurdité de l'existence et de la mort étant des thèmes chers à Camus. L'interprétation métaphysique m'intéresse moins pour ma part ... l'autre me parle plus .

La "signification" du fléaux n'étant pas explicite dans le livre, elle reste ouverte, et je pense qu'il faut garder au "fléaux" cette pluralité de sens, pour qu'il puisse rendre compte de différentes situations, de différents maux. C'est peut-être une approche un peu manichéenne des choses (même du nazisme, comme un "mal venu du ciel), mais elle a l'avantage d'être très simple et très humble : lorsqu'on identifie le mal, l'homme n'a d'autre tâche que de le combattre (enfin le livre ne montre pas que cette attitude évidemment).

Bref, j'avais déjà pas mal développé dans le premier message donc j'en reste là